HOW TO WALK MY KITTY CAT

PROMENADE EN LAISSE AVEC MINOU

Toujours dans notre habitude un peu ludique, mais éducative, nous vous transportons dans la peau d’un chat afin de connaître les étapes essentielles pour transformer ce dernier en marcheur enjoué en laisse…

Mon propriétaire ne le croyait pas : « Voyons ça ne se fait pas. Combien y’a-t-il de vidéos de chats qui s’effondrent sur le côté sans bouger aussitôt qu’on lui met un harnais? Ça prouve que les chats ne sont pas faits pour la marche en laisse! »

Et pourtant, me voilà en train de gambader sur le trottoir du quartier, la queue et la tête bien haute, faisant l’envie de plusieurs autres propriétaires qui arrêtent le mien pour demander comment il a fait. D’ailleurs, à voir la quantité de jolies dames qui accostent mon propriétaire, si tous les hommes célibataires du coin faisaient de même, leur célibat s’arrêterait rapidement!

Bien sûr, ce n’est pas fait pour tous les chats. Alors, si pour certains ce sera un plaisir, pour d’autres, ce sera un calvaire. Il faut respecter le désir de chacun. Pour moi, cela s’est fait par étape et de façon si graduelle que j’ai appris à aimer mes promenades. Il a fallu plusieurs étapes avant d’arriver à marcher ainsi aisément.

La première étape fut de m’enfermer dans la salle de bain et de m’offrir un repas succulent de nourriture en canne. Pendant que je me régalais, mon propriétaire brandissait le harnais autour de moi. Il n’a fait que ça pendant deux ou trois séances. Jusqu’ici, rien de bien compliqué. Puis, pour pouvoir atteindre la canne et m’empiffrer une fois de plus, il m’a fait passer la tête dans le harnais. C’est ainsi que petit à petit, il a mis le harnais sur moi alors que je mangeais. C’était plutôt amusant et facile… après tout, en bon chat que je suis, tant que ça ne fait pas mal et que la nourriture est bonne on se fou du reste non? Par la suite, il a ajouté le jeu à tout ça et c’est en jouant que j’ai compris que je n’avais aucune raison de croire que c’était une camisole de force et que mes mouvements étaient très fluides! Comme d’habitude, je pouvais bien bouger.

Je suis donc passé de 1 minute à 2, à 5 puis à 15 minutes en ayant le harnais sur moi. Comme je semblais devenir de plus en l’aise, mon humain m’a laissé accès à la maison complète, mais toujours en s’assurant de jouer avec moi. Puis, j’en suis venu à un moment où le harnais ne me dérangeait absolument plus et c’est là qu’il y a ajouté la laisse et s’est mis à se promener dans la maison avec moi, en m’empêchant parfois d’aller à certains endroits et en me récompensant quand je n’insistais pas.

Enfin, les premières sorties à l’extérieur sont arrivées. En prenant bien soin de me prendre dans ses bras et non de me laisser sortir par moi-même de la maison, mon propriétaire a encore procédé par étapes. S’il n’avait pas fait cela, j’aurais pu prendre de mauvaises habitudes et sortir sans mon harnais!

Au début, je ne sortais que sur le balcon, dans les bras de mon propriétaire, avec mon magnifique harnais, toujours avec une canne de nourriture ou du jeu pour rendre le tout agréable et il me ramenait à l’intérieur après quelques minutes. Chaque sortie était de plus en plus longue et de plus en plus loin, mais sans toutefois me déposer au sol. Je me suis tranquillement aperçu de son stratagème : mon tuteur me ramenait en sécurité à l’intérieur, mais seulement après que j’aie démontré un petit signe d’amélioration dans mon état de stress me poussant ainsi, de fois en fois, à me détendre de plus en plus rapidement. Il est futé mon humain non?

Finalement, après plusieurs séances, il m’a déposé par terre, toujours avec nourriture et jeu. C’est à ce moment qu’est venu le temps de décider quel type de promenade j’allais faire. Allait-il me promener ou est-ce que c’est moi qui allais le promener? Évidemment, la seconde méthode était beaucoup plus facile pour lui, mais je n’allais pas très loin. Un jour, il a utilisé la bonne vieille méthode de m’encourager à marcher dans une direction en me récompensant de faire une petite distance de plus en plus grande allant de quelques centimètres à plusieurs mètres, pour finalement me rendre compte que j’avais fait le tour du bloc…après trois semaines!

Il faut être patient avec un chat! Cette méthode est un peu plus restrictive pour moi, car je devais suivre un chemin, mais je veux aller plus loin! L’autre façon est ultra plaisante, car c’est moi qui décide d’aller où je veux malgré qu’il y ait certains dangers…comme la fois où, un soir, alors que j’inspectais un buisson, je suis tombé face à face avec un putois! Disons que moi et mon propriétaire «re-sentons » encore les effets de cette soirée!

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